Je prépare un article sur l’utilisation des indices. Pour l’instant retenez que j’utilise le CAC 40 comme indicateur dans cet article uniquement parce que c’est le plus connu en France.
Rappel 2018
(Pour rappel, vous pouvez consulter la newsletter de début 2019)
Pendant la première moitié de l’année 2018, les actifs ont consolidé leurs positions (sont restés assez stables)
Toute la deuxième moitié 2018, les différents actifs ont effectués une belle chute. Le CAC40 est passé de 5 500 points à 4 600. Les gestionnaires ont pris des décisions de désinvestissement ou de sécurisation des portefeuilles.
Premier trimestre 2019
Les valeurs se sont ressaisies et sont remontées à peu près à leur niveau de l’été 2018.
En fait on peut constater que le marché poursuit le mouvement de croissance (presque continu) depuis 2008 avec quelques accidents en 2012, 2015 … et 2018.
Bilan de ces 9 mois
En quelques mots :
- Ceux qui n’ont pas conservé le cap auront eu peur en fin d’année et n’ont pas bénéficié du rebond de ce 1er trimestre (je suis fier des clients que j’accompagne : ils n’ont pas cédé à ces inquiétudes)
- Ceux qui ont conservé le cap n’auront ni perdu ni gagné
- Ceux qui ont investi pendant ces 9 mois (que ce soit par des versements complémentaires ou des versements programmés) ont pu bénéficier du rebond soit jusqu’à 15% en 3 mois
Analyse plus fine
Le rebond s’est opéré grâce à un appétit marqué pour les actifs à risque. Les marchés des actions ont gagné du terrain dans le monde entier plus particulièrement aux Etats-Unis. Dans le marché « actions » américain, les petites capitalisations ont particulièrement sur-performées. A contrario les stratégies de type « value » ont été décevantes.
Les banques centrales ont changé le cap sur l’orientation des taux. C’est un signal rassurant pour les marchés actions mais qui peut défavoriser les obligations. Malgré cela, le marché obligataire était porteur. Là encore la recherche d’actifs à risque a poussé le haut rendement (High Yield) à des performances remarquables.
Et la suite ?
Notre analyse du cycle économique reste inchangée. Nous préférons privilégier les scenarii de fin de cycle économique.
Le changement de cap affiché par les banques centrales donne un signal très fort sur les taux d’emprunts et donc indirectement sur l’immobilier.